Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je ne sais pas...

Je ne sais pas...
Publicité
Je ne sais pas...
22 janvier 2010

Ça me manque déjà

Ça me manque déjà, le moment où l’on sait que ça va déraper d’une minute à l’autre, mais où l’on en rigole encore, avec un air un peu timide et innocent.

Ça me manque déjà, cet instant où tout bascule, où les émotions s’enflamment en même temps que nos corps se rencontrent et se complètent.

Ça me manque déjà, ces secondes où tu me fixais dans les yeux, où d’un regard je pouvais voir au plus profond de toi.

Ça me manque déjà, quand tu me réveillais par une trop forte envie de moi.

Ça me manque déjà, ces fois où j’ouvrais les yeux et voyais que tu étais là à me regarder.

Ça me manque déjà, ces quelques fois où tu me faisais me sentir vivante et un peu belle.

Ça me manque déjà, l’illusion d’être aimée.

 

 

Publicité
Publicité
5 janvier 2010

Vric vrac, malade

Mon jeu du moment est de faire déborder ma douche. J’adore ça… Mais, ce soir, elle m’a eue. Elle s’est vengée, au détour d’une serviette oubliée.

Splatsch.

Ça fait toujours mal à la tête de revenir à la réalité. Et aux fesses, aussi…

 

 

Merde, ce coup-ci l’ibuprofène ne suffira pas. L’espace d’un instant je pensais qu’après m’être déglingué la tête contre ce mur, ça atténuerait un peu les « boum boum » qui résonnent à l’intérieur.

Tant pis, il va falloir taper plus fort.

 

 

Cette nuit, j’ai entendu mon cœur battre grâce à mes belles oreilles bouchées (enfin pas assez pour ne pas les entendre gueuler, ces voisins), et c’est alors qu’il m’a dit qu’il en avait marre de toujours se battre comme ça. Il veut faire grève, m’a-t-il annoncé, car c’est épuisant de s’évertuer quand personne n’entend, ou quand ça n’arrive seulement que s’il on est au plus bas, vois-tu. Il a battu à m’en presque décrocher, arracher, exploser les oreilles.

J’ai eu peur, tu sais, et j’en ai même pleuré.

2 janvier 2010

1h08

J’veux des médocs pour sourire

J’ veux de la drogue pour rire

J’ veux des mecs pour me salir

J’ veux qu’on me frappe pour oublier, pour effacer

Et j’veux arrêter de vomir, chaque soir, pour ce que j’ai raté.

30 décembre 2009

Pensées emmêlées

Je suis horriblement moche, et mochement grosse.

Je suis absurdement conne, et connement absurde.

Je me rends malade pour tout, je me rends détestable pour rien.

23 : Rien...
24 : Il peut toujours se rattraper.
25 : Il a encore le temps.
26 : C'est encore tolérable...
27 : C'est foutu. [En devient malade]

Ca s'ouvre, cœur qui s'accélère. Rien. Cœur qui s'embrouille. Toujours rien. Le temps s'arrête, le temps est long. Rien, rien, rien.

Musique. Rebelote. Le cœur écrasé, ça fait mal. Parfois je crois qu'il va lâcher, c'est stupide.

6 mois et 7 jours. Et 20 jours. Et toujours rien, et toujours rien.

Messages par dizaine pour essayer de s'enfoncer. Ou plutôt qu'on m'enfonce, bien profond, loin, loin. Mais même ça, je n'y arrive pas. Même pour ça...

10 décembre 2009

Epuisement

Ca me fait tellement mal qu'on ne se comprenne pas. Nous sommes à l'opposé, complètement, on se croise sans jamais se rencontrer. Il pense toujours au pire, alors que je m'essaye au mieux. Quoi que je fasse, il ne cherche que la faille, et quand elle n'existe pas, il l'invente.
J'ai l'impression d'avoir un paranoïaque en face de moi, mais comment lui en vouloir alors que je le suis devenue moi-même face à lui ?

Ca m'épuise. J'en chiale, j'en chiale encore et j'en vomis.

Publicité
Publicité
9 décembre 2009

Douchattitude

Il y a 8 gels douche dans ma douche.

8 shampoings aussi, et 7 après-shampoings. Il y a également un masque, un produit pour le visage, et un désinfectant-j’sais-pas-trop-quoi-exactement.

Tous les matins, ainsi que tous les soirs, arrive ma minute préférée de la journée, celle où je dois choisir lesquels de ces produits utiliser. Oui, ça fait penser que je n’ai vraiment pas de bonheur dans ma vie, s’attarder autant sur cette chose si insignifiante pour vous… Mais moi, ça me plaît. Réellement.

Et je pense que je me devais de vous le dire.

8 décembre 2009

Ca met combien de temps ?

Ca met combien de temps ?

Combien de temps à guérir ?

Combien de temps à ne plus frémir

Devant une pub près d’un banc

Parce qu’elle te le rappelle

Qu’elle te bousille à coup de pelle

 

Ca met combien de temps ?

Combien de temps à partir ?

Combien de temps à ne plus fuir

Ces endroits où il y a eu tant

Parce que de l’amour il y avait trop

Ou juste ceux des sourires échangés

Au détour d’une ou deux marches à pieds

 

Ca met combien de temps ?

Combien de temps à se casser ?

Combien de temps à ré-avancer

A se barrer de ce néant

A arrêter de tomber

A arrêter de reculer

 

Ca met combien de temps, dis ?

Tu veux bien me lâcher ?

Me renvoyer, m’expulser

Efface, raye, salis

Qu’on en finisse

Qu’on se haïsse.


Pour toi, Jérémy.

18 octobre 2009

J'ai envie de t'égorger.

T'es un sale enfoiré, mais je t'aime toujours.

Va te faire.

8 septembre 2009

Encore et toujours

Toujours ce moment attendu et redouté. Ca défile, toujours, vite, comme une flèche qui me touche en plein cœur en plein corps, et ça s’agite dans ma tête et dans mon être. Je te sens, là, qui me touche, qui me colle et qui me veux. Toute entière.

Toujours pareil, toujours ces images, ces envies et ces passions qui me prennent en un rien de temps. Essayer de les effacer à grands coups de jet dans la face, mais à quoi ça sert ? C’est bien plus fort, rien ne peut chasser tes mains sur ma peau, tes yeux, tes yeux, ces yeux qui me tuent.

Et je recommence, plusieurs fois par jour, et je recommence encore et encore. Frotter, fort, frotter à en saigner, frotter parce que je me sens sale ? Peut-être. Sale je dois l’être, oui, sale je le suis, c’est certain. Tu le dis toi-même, tu le crois toi-même.

Mais l’eau n’y fait rien.

8 septembre 2009

Moment partagé [à rêver]

 

Chaque fois c’est la même chose : que l’eau soit la plus brûlante possible, afin d’anesthésier à moitié mon corps. Tout entier. Puis fermer les yeux, et s’en aller. S’en aller là où tes mains parcourent mon être, où tes longs doigts caressent ces courbes abandonnées, où toi tu admires la douceur de ma peau conjuguée à la glissante eau.

 

Adossée contre le mur, je me repasse nos scènes d’amour. Ces scènes où tu étais tout simplement là à laver mon corps, le plus minutieusement possible.

 

 

Je me débrouille très bien pour ça. Tout a l’air si réel que parfois, quand je retourne à la réalité, je me fais peur d’être partie aussi loin.

Cette réalité où ce ne sont que mes mains qui sont sur ce corps maintenant si fade.


(J’aimerais tant ne jamais en revenir…)

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité