Vric vrac, malade
Mon jeu du moment est de faire déborder ma douche. J’adore ça… Mais, ce soir, elle m’a eue. Elle s’est vengée, au détour d’une serviette oubliée.
Splatsch.
Ça fait toujours mal à la tête de revenir à la réalité. Et aux fesses, aussi…
Merde, ce coup-ci l’ibuprofène ne suffira pas. L’espace d’un instant je pensais qu’après m’être déglingué la tête contre ce mur, ça atténuerait un peu les « boum boum » qui résonnent à l’intérieur.
Tant pis, il va falloir taper plus fort.
Cette nuit, j’ai entendu mon cœur battre grâce à mes belles oreilles bouchées (enfin pas assez pour ne pas les entendre gueuler, ces voisins), et c’est alors qu’il m’a dit qu’il en avait marre de toujours se battre comme ça. Il veut faire grève, m’a-t-il annoncé, car c’est épuisant de s’évertuer quand personne n’entend, ou quand ça n’arrive seulement que s’il on est au plus bas, vois-tu. Il a battu à m’en presque décrocher, arracher, exploser les oreilles.
J’ai eu peur, tu sais, et j’en ai même pleuré.